Informations

En tant que centre de planning agréé par la Région wallonne, nous sommes un service de prévention spécialisé dans les questions touchant la vie relationnelle, affective et sexuelle.

Notre équipe rassemble des professionnels abordant les différentes facettes de celle-ci : psychologique, juridique, médicale et sociale.

Nous sommes à votre disposition lors des permanences d’accueil pour répondre à toutes vos demandes d’informations concernant :

  • la contraception, la pilule du lendemain ou un test de grossesse,
  • les IST
  • l’aide psychologique et juridique que vous pourriez trouver au centre,
  • ou dans un service du réseau de la région

Ces informations sont toujours gratuites et confidentielles.

Si nous ne sommes pas en mesure de répondre à votre demande, nous vous relaierons vers un collègue ou un service extérieur plus adapté.

Confidentialité

La confidentialité est une règle fondamentale en planning familial, à la base de la relation de confiance avec les personnes qui s’adressent à nous.

Tous les membres de notre équipe sont tenus au secret professionnel.

Conformément à la loi, aucune information n’est communiquée concernant :

  • la démarche au centre,
  • le contenu de cette démarche,
  • y compris pour une personne mineure d’âge (dans la limite de loi sur la protection des mineurs)

Ainsi, une personne mineure n’a pas besoin de l’accord de ses parents pour être reçu au planning familial.

Pilule du lendemain

Qu’est-ce que la pilule du lendemain ?

Il s’agit d’une contraception d’urgence : elle permet de réduire la probabilité d’une grossesse après un rapport sexuel non protégé, mais n’est pas fiable à 100%.

Elle ne peut donc remplacer une méthode contraceptive quotidienne et doit rester ponctuelle, de « rattrapage ».

Dans quel cas l’utiliser ?

Après un rapport sexuel à risque, c’est-à-dire notamment :  

  • si vous n’aviez pas de contraception,
  • si vous avez oublié de prendre votre pilule,
  • si vous n’avez pas utilisé de préservatif ou que celui-ci s’est déchiré…

Quand faut-il la prendre ?

Le plus rapidement possible après le rapport sexuel à risque car son efficacité diminue au fil des heures. 

Il en existe deux types :

  • La Postinor (Norlevo, ou Levodona) : peut se prendre jusqu’à 72h (3 jours) après le rapport.
  • EllaOne : jusqu’à 5 jours après un rapport à risque.

 Où se la procurer ?

  • En vente libre, en pharmacie : Postinor (une dizaine d’euros ), EllaOne (environ 25€). L’avantage étant qu’il est toujours possible de trouver une phamarcie ouverte (gardes de week-end et de nuit).  
Préservatif

En planning familial, les préservatifs masculins (et parfois féminins) sont disponibles gratuitement sur demande à l’accueil.

Pourquoi l’utiliser ? 

Le préservatif est un moyen de contraception : il protège des grossesses non désirées mais il est aussi le seul moyen de se protéger efficacement contre les Infections et Maladies Sexuellement Transmissibles.

Quelles précautions prendre avant de l’utiliser ?

  • Il faut vérifier que la date limite d’utilisation sur l’emballage ne soit pas dépassée.
  • L’inscription « CE » sur l’emballage assure une garantie de qualité du préservatif.
  • Les préservatifs doivent être conservés dans un endroit sec, à l’abri de la chaleur, de la lumière et du soleil. Attention! Conserver un préservatif dans un portefeuille ou dans une poche risque de l’altérer.
  • Il faut mettre le préservatif avant toute pénétration car du liquide séminal (contenant des spermatozoïdes) peut s’écouler avant l’éjaculation.
  • Un nouveau préservatif doit être utilisé pour chaque rapport.
  • Il est inutile et même très risqué de mettre deux préservatifs en même temps.

Comment l’utiliser ?

  1. Déchirez doucement l’emballage pour ne pas abîmer le préservatif (attention au contact avec les dents, les bijoux et les ongles, c’est fragile).
  2. Posez le préservatif sur l’extrémité du pénis en érection ; pincez le petit réservoir entre deux doigts pour en chasser l’air.
  3. Déroulez-le doucement sur le pénis en érection (veillez à le dérouler dans le bon sens).
  4. Immédiatement après l’éjaculation, le garçon doit se retirer en retenant le préservatif à la base du sexe pour ne pas le perdre.
  5. Si le préservatif se déchire, ou reste dans le vagin (ou l’anus), en plus du risque de grossesse, il y a un risque de transmission du VIH ou d’une autre IST. Dans ce cas, il est recommandé d’aller consulter un médecin (au plus tard dans les 72 h).
  6. Fermez le préservatif en le nouant et jetez-le dans une poubelle.
Contraception

Au planning familial, il est possible de simplement s’informer ou se faire prescrire une contraception. En rencontrant notre médecin lors de la permanence médicale, vous pourrez déterminer la contraception qui vous conviendra le mieux.

Attention ! Le préservatif reste indispensable pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles.

Pourquoi utiliser une contraception ?

En évitant une grossesse non désirée, une contraception fiable et adaptée permet d’envisager sereinement sa vie sexuelle.

Quels sont les moyens de contraception ?

La pilule contraceptiveprise correctement, la pilule est un des moyens contraceptifs les plus efficaces. La pilule se prend durant 21 jours, suivis d’un arrêt de 7 jours. Habituellement, c’est durant cette pause que les règles surviennent. Le 8e jour, une nouvelle plaquette est entamée. Ce moyen de contraception assure une efficacité continue, même durant la semaine d’arrêt.

Il est indispensable que la pilule soit bien prise tous les jours: ce sont les doses répétées d’hormones contenues dans la pilule qui assurent l’efficacité de celle-ci.

En cas d’oubli de pilule,  nous vous conseillons de prendre contact avec un planning pour réagir au plus vite et au mieux de façon à éviter une grossesse non désirée.

Le stérilet: Il en existe deux types : au cuivre ou hormonal. Le premier consiste en une petite tige en plastique souple, entourée d’un fil de cuivre, placé dans l’utérus. Actif de 3 à 5 ans, il empêche la nidation de l’ovule fécondé. Ce stérilet n’a pas d’action sur le cycle de la femme: ovulation et règles se poursuivent sans changement.

Le stérilet hormonal, lui, n’a pas de fil de cuivre mais une tige qui diffuse des hormones. L’effet de celles-ci empêche également la nidation, mais chez certaines femmes, il bloque aussi l’ovulation. Cela provoque une diminution de l’intensité des règles et des désagréments qui y sont liés. Celui-ci peut rester en place durant 5 ans.

L’implant: cette petite tige placée dans le haut du bras libère une hormone bloquant l’ovulation. Il assure une contraception continue durant 3 ans.

Le patchce petit timbre à coller sur la peau (sur les bras, le ventre ou les fesses) diffuse des hormones à l’intérieur du corps et bloque l’ovulation. La femme pose un patch par semaine durant 3 semaines, puis fait une pause durant la quatrième semaine. Habituellement, c’est durant cet arrêt que les règles surviennent. La femme est protégée durant les 4 semaines continues.

L’anneau vaginal: Placé au fond du vagin par la femme elle-même durant 3 semaines, cet anneau souple diffuse des hormones bloquant l’ovulation. Après ces 3 semaines, il doit être retiré pour une semaine, durant laquelle la femme reste protégée. Après cette semaine de pause, la femme replace un nouvel anneau. Ni la femme, ni l’homme ne sent la présence de l’anneau vaginal. Néanmoins, si tel était le cas, l’anneau peut être retiré maximum 3 heures par jour.

Le préservatif féminin: Il s’agit d’une gaine fine et souple en latex comprenant un anneau à chaque extrémité. Il est placé à l’intérieur du vagin, les anneaux facilitant son insertion. Contrairement au préservatif masculin, il peut être placé plusieurs heures avant le rapport sexuel, et le partenaire ne doit pas se retirer tout de suite après l’éjaculation. Ce moyen contraceptif est, avec le préservatif masculin, le seul qui protège également des MST.

Le préservatif masculin: voir préservatif.

IST/MST

Si vous avez des doutes suite à une relation sexuelle sans protection (c’est-à-dire sans préservatif), il est important de vous adresser à un médecin pour faire un test de dépistage.

Il existe en effet de nombreuses infections ou maladies qui se transmettent par voie sexuelle. Ce sont les IST (infections) ou MST (maladies) sexuellement transmissibles.

Infection ou maladie ?

L’infection signifie la pénétration et le développement d’un agent pathogène dans le corps : virus, bactérie ou champignon.

La maladie signifie que la santé de la personne est altérée par cette infection.

Comment se transmettent-elles ?

Les IST se transmettent lors des contacts sexuels non protégés, mais aussi par échanges sanguins ou de la mère à l’enfant durant la grossesse.

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes sont parfois difficilement reconnaissables.

Il est donc possible d’être infecté sans s’en rendre compte, et donc de transmettre ou contracter une IST sans le savoir : d’où l’importance d’utiliser un préservatif pour vous protéger et protéger votre partenaire.

Néanmoins, voici quelques signes qui devraient vous alerter :

  • des écoulements anormaux/pertes provenant du pénis ou du vagin,
  • des sensations de brûlures en urinant,
  • des plaies anormales et/ou démangeaisons, principalement au niveau des organes génitaux,
  • des douleurs au niveau des organes génitaux et/ou douleurs abdominales,
  • des douleurs pendant les rapports sexuels.

Pourquoi se faire dépister ?

Vous pouvez avoir un de ces symptômes comme vous pouvez les avoir tous.

De plus, une absence de symptôme ne signifie pas une absence d’infection/maladie.

C’est pourquoi il est important de faire un test de dépistage autant pour vous-même que pour votre (vos) partenaire(s).

Quand se faire dépister? 

Si vous avez des symptômes, consultez rapidement le medecin. 

Sans symptômes, il faut attendre 3 mois après le dernier rapport à risque afin de garantir la fiabilité du test.

Grossesse / IVG

Vous avez eu un rapport sexuel non protégé ou à risque, vous pensez être enceinte, vous pouvez venir faire un test de grossesse au planning familial.

  • Test urinaire :

Dès que vous avez un retard de règles, ou au minimum 15 jours après le rapport sexuel à risque, vous pouvez venir faire un test urinaire.

Il se fait sans rendez-vous durant nos heures de permanence, en compagnie d’un(e) accueillant(e).

Celui(celle)-ci est là pour envisager avec vous les différentes possibilités face à une éventuelle grossesse, dans une cadre bienveillant et non jugeant.

  • Test sanguin :

Dès 10 jours après le rapport sexuel à risque, le médecin peut faire une prise de sang pour détecter une éventuelle grossesse.

Il se fait sans rendez-vous, durant la permanence médicale.

Dans ce cas également, un(e) accueillant(e) vous accompagne de façon bienveillante et non jugeante pour réfléchir avec vous aux différentes possibilités au cas où vous seriez enceinte et ne souhaiteriez pas poursuivre la grossesse.

Vous souhaitez avorter, nous vous dirigerons vers un des centres extra-hospitaliers pratiquant l’avortement.

Ecoute

Dans un cadre professionnel et bienveillant, le planning familial est un lieu d’écoute.

Nos accueillants sont là pour vous entendre et clarifier votre demande, vous informer et éventuellement vous diriger vers le professionnel le plus adéquat.

Notre équipe est constituée de psychologues, de juristes, d’assistants sociaux, de conseillers conjugaux et familiaux, de médiateurs, de médecins. Nous avons tous le souci de prendre le temps de vous écouter sans jugement, pour vous aider au mieux.

Difficultés relationnelles

Relations familiales ou amoureuses, amicales ou professionnelles : nous pouvons tous être confrontés à des difficultés dans certaines de nos relations.

Ces problèmes peuvent nous amener à nous sentir exclu, nous isoler, nous déprimer ou nous rendre agressif, nous mettre ou mettre les autres en danger.

Cela vaut la peine de ne pas rester seul face à ces difficultés.

Nous pouvons vous recevoir pour vous écouter et vous accompagner dans vos questions, vous soutenir dans votre désir de vous en sortir.

N’hésitez pas à nous contacter par mail, par téléphone ou passer à notre permanence d’accueil.

Droit familial

La consultation juridique a lieu le jeudi entre 17 et 19h sur rendez-vous

La consultation juridique est assurée par notre juriste.

Elle vous informe sur le droit familial :

  • Vous vous posez des questions en matière de : droit des jeunes, des grands-parents, de la fratrie, de succession,…
  • Vous envisagez une séparation dans votre couple:
    • Quelles démarches urgentes et provisoires ?
    • Vous souhaitez des éclaircissements sur vos droits et obligations par rapport à votre partenaire, vos enfants.
    • Comment envisager le devenir de la maison familiale ? en matière de garde des enfants ? en matière de pension alimentaire ?
    • Il arrive également que certains couples étaient en société avec leur partenaire et se questionnent par rapport à son devenir…

La juriste peut vous informer sur le plan légal mais aussi sur les pratiques courantes des tribunaux.

Son intervention peut être complémentaire à une démarche de médiation familiale (en dehors des services du centre).

N’hésitez pas à prendre contact avec l’accueil au 02.384.82.24

Vie affective et sexuelle

Notre bien-être global est largement influencé par notre vécu au niveau affectif et sexuel, et ce quel que soit notre âge.

Le planning familial vous offre un lieu où poser vos questions et recevoir des informations claires, apprendre à mettre des mots, à dialoguer et à gérer ses conflits, mais également envisager une contraception ou simplement vous procurer des préservatifs…

Le planning propose également des animations EVRAS (éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) principalement dans les écoles secondaires.

Dans le cadre des animations, la sexualité est envisagée au sens large, comme partie intégrante de la santé physique et mentale. Elle se place dans une dimension affective et relationnelle qui se veut épanouissante pour l’individu et son entourage.

Notre approche consiste à donner aux élèves les moyens de penser la responsabilité qui est la leur en matière de vie affective, relationnelle et sexuelle. Il s’agit donc pour les animateurs de soulever des questions autour des valeurs, des attitudes et des compétences.

Par responsabilisation nous entendons la prise de conscience par les élèves, des influences qui les traversent, des désirs et des craintes qui les habitent. Aussi, le processus des animations fait appel à l’esprit critique des élèves et à l’appropriation de leurs propres représentations.

La perspective d’une telle démarche vise à leur permettre d’être davantage capable de faire des choix personnels, tant dans leur vie affective, relationnelle que sexuelle.

Les animations sont également l’occasion de transmettre des informations aux élèves concernant principalement la contraception, les moyens de protection, les IST et les droits sexuels.

A propos des consultations psychologiques ...

On est parti pour 10 ans

Tout d’abord, il n’y a pas de durée réglementaire. On ne peut jamais savoir à l'avance, combien de temps ça va durer : parfois, on pensait venir deux fois et on se rend compte qu’on a envie de continuer, que d’autres choses se sont ouvertes.

A l’inverse, parfois cela prend moins de temps que prévu. Il y a aussi des différences entre les psys. Certain·e·s ont davantage l’habitude des thérapies brèves et d’autres moins. C’est toujours quelque chose dont on discute avec son psy et sur lequel on se met d’accord. Quoi qu’il arrive, celui qui consulte est libre d’interrompre son suivi, de le ralentir à sa guise. Il faut se sentir à l’aise d’en parler au psy. C’est aussi son travail de l’entendre.

Les psys c’est que pour les fous

Au contraire, les consultations ne s’adressent pas uniquement aux personnes qui ont une maladie mentale. Au planning familial, nous accueillons toute personne qui ressent à un moment une difficulté de vie. Par exemple, vous avez des difficultés à vivre un deuil, vous vivez un problème avec un collègue, un mal-être qui vous rend triste sans raison apparente, des difficultés à vous faire des ami·e·s ou encore des problèmes relationnels avec vos proches. Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises raisons de pousser la porte d’un cabinet psychologique.

Parfois, on est un peu gêné·e d’aller voir un psy et on n’ose pas trop le dire même si les mentalités évoluent. Dans certains pays, il est tout à fait normal de dire « je vous rejoins au resto après le rendez-vous chez mon psy ». Finalement, quelle que soit la situation, aller voir un psy c’est prendre soin de soi et ce serait peut-être même plutôt responsable que fou !

Les psys ne parlent jamais

L’image du psy totalement muet est parfois véhiculée par les médias alors qu’elle ne correspond pas toujours à une réalité. Ca dépend notamment de la formation du psy. En effet, en psychologie, il existe différentes orientations qui ont toutes leurs particularités. Dans certaines orientations, on a tendance à parler plus que dans d’autres. Au-delà de la formation, cela dépend bien sûr de la personnalité du psychologue. Une thérapie, c’est avant tout une relation entre deux personnes qui ont chacune leurs caractéristiques propres.

Ici au planning, les thérapeutes sont dans l’interaction et c’est un travail de co-construction avec le patient. C’est quelque chose qui peut être discuté avec le psy et vous ne devez pas hésiter à dire ce que vous attendez dans ce domaine. Le psy pourra essayer de s’y adapter ou du moins vous dire s’il ne le peut pas.

En deux fois, mon problème sera réglé

Le fait de venir une ou deux fois, cela peut soulager et suffire à certaines personnes. Cela peut faire du bien et c’est ok comme ça. Mais rappelons-nous que le psy n’a pas de baguette magique. La plupart du temps, cela dure plus longtemps que deux fois.

En effet, il faut souvent un peu de temps au psy pour comprendre la situation et les attentes de la personne qui vient le consulter. Le·la patient·e peut aussi prendre ce temps pour sentir s’il·elle est à l’aise. En fait, la durée exacte n’est jamais connue. Cela dépend du temps dont la personne dispose, de la relation avec le thérapeute, de l’évolution de la thérapie et ce qui en émerge et des évènements de vie qui évoluent en parallèle aussi.

Les psys donnent des conseils

C’est une attente fréquente des patient·es. Pourtant, habituellement, tant les psychologues que les conseillers conjugaux et familiaux ne donnent pas de conseil. Le thérapeute est un professionnel de la relation d’aide mais il ne sait pas mieux que le·la patient·e ce qui est bon pour lui·elle. En revanche, il·elle n’est pas impliqué émotionnellement dans la situation et peut donc la regarder avec plus de recul.

Nous essayons d’accompagner les personnes dans la réflexion, d’envisager les pistes qui existent afin de l’aider à sortir d’une vision unique des choses. Le but est de mobiliser les ressources de la personne (qu’elle ne voit parfois plus) afin de lui permettre d’envisager les choses sous un autre angle et de mettre en place, si elle le souhaite, des choses pour faire évoluer sa situation.

Le psy va me juger

Le travail du psy est d’accueillir toute personne telle qu’elle est et quelle que soit son histoire. Notre travail n’est possible que dans un climat de bienveillance, de confiance et de confidentialité.

Il arrive parfois que les patient·es ressentent de la honte de par leur comportement ou à l’inverse que des personnes pensent que leur problème va paraître ridicule aux yeux du thérapeute. Aucun problème n’est ni trop, ni pas assez grave. Ce qui compte pour vous comptera pour votre thérapeute et elle n’est pas là pour vous juger. Quoi qu’il en soit, le respect est toujours central et le thérapeute peut entendre ce que le·la patient·e à a lui dire.

Par contre, il peut arriver parfois que certaines problématiques ne puissent pas être prises en charge par un·e thérapeute. Dans ce cas, il·elle renvoie alors la personne vers un thérapeute formé à la demande à prendre en charge.